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mercredi 30 septembre 2009

... Et Zuut..!

Cela fait plusieurs jours que je faisais ma veille internet, et j'avais repéré pour le mois de nombreuses pages et articles web intéressants dont je conmptait parler ici.

Un malheur n'arrivant jamais seul (comprennent qui savent !) , mon portable vient de me lâcher... Et, après diagnostic, le verdict tombe : il a irrémédiablement rendu l'âme !! Un ami a lancé le récupération des données de mon disque dur, mais celles-ci sont, en l'état, inexploitables...
Ainsi que toutes mes sauvegardes (et résultats) de veille..!

Cela tombe d'autant plus mal que je comptais inaugurer une nouvelle formule de veille bi-hebdomadaire que, faute de sauvegarde de mes marques-liens, je ne puis assurer ce mois-ci - l'intiative est donc repoussé à la saint-Philibert !

D'autre part, j'ai perdu également toutes mes données concernant l'article très annoncé sur l'Ontologie (appliquée à la pédagogie et à l'informatique !) qui risque donc de ne jamais voir le jour, hélas !

Tout cela ne me décourage pas, et je compte publier bientôt des billets, entre autres sur les BD Toxic Planet et L'Epervier, ainsi que diverses biographies d'auteurs de BD.
Je reprendrais prochainement mes autres projets...

mercredi 9 septembre 2009

Le piratage numérique : un sable mouvant dans lequel nos législateurs s'enlisent ?

En attendant mon billet prochain concernant la sitographie sur l'ontologie qui est en préparation, je reviens sur la loi hadopi, dont le site politique.net nous informe aujourd'hui même que le vote est repoussé au 15 septembre prochain.

...On (enfin, "je" en tout cas) se demandait comment des gens faisaient pour concevoir des lois aussi ineptes concernant des sujets aussi complexes que le piratage numérique (complexe tant aux niveaux sociologique et économique qu'au niveau technique !).
Ce même site nous propose, en lien, dans un de leurs anciens articles, deux vidéos tout-à-fait révélatrices, réalisées par Bakchich.tv, que voici :




J'apprécie particulièrement le cas du député qui a trois fils, connaissant le peer-to-peer, et qui n'a pas eu l'idée de se renseigner auprès d'eux... D'autant qu'on peut se demander comment il compte "surveiller ça" s'il ignore ce que c'est..!





Là, encore, il y a un cas que j'apprécie particulièrement, celui du député qui juge plus intéressant de suivre l'actualité de Jacques Chirac en Chine (alors que, n'étant plus Président de la République, il ne représente plus notre pays politiquement parlant !), plutôt que de faire son travail et voter les lois qui lui sont soumises...
Autre cas très intéressant, celui qui avoue avoir "été à 50 mètres, dans mon bureau, malheureusement, je suis arrivé trop tard..!"

J'imagine en outre que certains députés, qui devaient être contre la loi, ont dû "boycotté" en s'absentant... Ce n'est qu'un supposition de ma part, cela dit, quand on est contre une loi, il est plus utile d'être présent pour voter contre cette loi, que de s'absenter.

Mais ce qui me rend quand même un peu de courage, en tant que citoyen, c'est le discours du député qui conclue que "le travail du député est (...) d'être présent à l'Assemblée".

Je me dis en tant que citoyen, qu'il est assez extraordinaire de penser que des gens sont morts pendant les diverses révolutions françaises - et en outre, qu'on paye des salaires avec nos impôts - pour que finalement nos représentants politiques, garants de notre liberté et de l'expression du peuple, fondement de la démocratie française, soient absents des débats et des votes, et que par ailleurs ils ne cherchent même pas à se documenter sur les sujets des lois qu'ils doivent voter.

J'espère que vous me pardonnerez ce post où je prends plus de parti-pris que d'habitude, je ne pense pas néanmoins qu'être enseignant-documentaliste soit incompatible avec le fait de prendre son parti - d'ailleurs, le fait que je ne sois PAS ENCORE certifié m'engage à penser que ce n'est pas si grave que ça...


Pour revenir à des considérations plus objectives, le blog Dalloz (éditeur de codes civils, de manuels et traités de Droit, ainsi que de diverses revues juridiques ) nous expose aujourd'hui le concept pénal du délit de captation. Ce délit qui consiste à enregistrer un film en salle de cinéma, avec un appareil numérique, nous explique le professeur Manara, entraîne un paradoxe qui risque de se retourner contre les exploitants de salle qui disposent dans leurs salles des caméras de sécurité..!
Ce qui est intéressant à retenir de son article, c'est qu'avant 2006, l'enregistrement en salle n'était pas illégale, seule sa diffusion l'était ! Or, depuis cette date et la création de ce nouveau délit par la loi, l'enregistrement lui-même est illégal en salle, ce qui rend donc les pratiquants de ce nouveau sport international à la mode, passible de peines, même s'ils enregistrent le film sans le diffuser par la suite - c'est-à-dire quand ils le font uniquement pour leur usage personnel.

mardi 8 septembre 2009

deux brèves : retour sur l'autofichage numérique / état de la lecture

Les arcanes de l'identité numérique fascinent décidément bien des gens... Récemment, je me suis mis à regarder les chaînes de télévision émergente de la culture geek (autant profiter du fait que j'ai la télé pendant les vacances, parce que le reste de l'année..!) du genre des précurseurs Game One, des dissidents No life et consorts... Et en regardant les reportages de la première des chaînes sus-citées, j'ai appris que beaucoup de monde s'intéressent à nos fiches Facebook... Pas seulement les collectivités territoriales ! Selon un reportage du JT de Game One, nos pages facebook seraient fréquemment visités par... des cambrioleurs ! Ils repèreraient les gens qui disent dans leurs commentaires de profil du jour, qu'ils sont en vacances, pour aller cambrioler leur domicile. Au-delà du pathos que cette information balancée assez médiatiquement, pourrait provoquer, il n'en reste pas moins que l'on a là un nouvel exemple de ce que j'avançais précédemment, il y a seulement quelques jours..!

Dans un tout autre registre, un certain bibliobsessionnel a relayé les infos du magazine Books, concernant les tendances actuelles de la lecture (issues de l'article Mais pourquoi lisent-ils donc moins ?) . Il semblerait, selon son billet, qu'on lirait moins qu'autrefois. Et l'auteur du blog d'énumérer les diverses raisons invoquées. Je n'y revient pas, c'est très clair sur son blog, allez donc le lire. Et ce qu'il dit n'est pas (totalement) faux - d'autant plus qu'il s'appuie sur une masse de citations.

Mais c'est incomplet. D'abord, on ne lit pas moins qu'avant. On lit plus. Si ce n'est qu'au lieu de lire dans des livres, on lit des pages web, - exactement comme vous êtes en train de le faire actuellement ! - Encore faudrait-il s'entendre sur ce qu'on veut dire en parlant de "lire"...
S'il s'agit de déchiffrer des caractères signifiant qui, assemblés, forment des phonèmes, permettant de transmettre et diffuser une information, alors, pas de panique à avoir donc.

Mais, pour les lecteurs invétérés - tel que votre servituer - de pages reliées, et si on entend par "lire" le fait de tenir un document imprimé en mains, alors pas de souci non plus à avoir, en effet, un autre article que j'ai déniché dans le même dossier de Books : Lire ou ne pas lire, là n'est pas la question, on y démontre que le marché du livre ne s'est jamais aussi bien porté qu'à notre époque - du moins dans certains pays... enjoy !

;-)


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lundi 7 septembre 2009

Google : vers un monopole des ressources culturelles orphelines..?

Il y a quelques jours, est apparu sur le web la traduction d'un texte de James Grimmelman, prononcé le 14 mars dernier à propos de l'affaire de l'action collective contre l'initiative Google d'indexer les oeuvres littéraires orphelines - action qui a eu pour conséquence de donner à Google les droits de mise en ligne des contenus intégrals de ces oeuvres dites orphelines ( un concept juridique concernant les textes qui ne sont pas encore tombés dans le domaine public, mais dont les ayants droits, - c'est-à-dire les détenteurs des droits d'auteur -, sont inconnus et introuvables ) qui sont épuisés en librairie.

Vous pourrez lire ici ce texte sur le billet : Google et l'Armée de Zombies Orphelins, mais, pour ceux qui sèchent dessus, voici ce qu'il faut en retenir :

  • certaines conséquences de cette action collective sont bénéfiques, telles que l'avancée culturelle permettant d'avoir accès à des textes introuvables en librairie - moyennant inscription payante ou abonnement.
  • Mais les résultats de cette action soulèvent beaucoup de problématiques
  • du point de vue du droit à la vie privée, cela équivaut à faire de Google un Big Brother qui ca bien évidemment being watching us. J'avais déjà parlé, il y a seulement quelques jours des moyens d'espionnage moderne, mis à disposition par le web, et cela risque de rejoindre ceci, puisque Google aura les moyens de savoir exactement qui lit quoi sur ses pages.
  • du point de vue du droit économique, cette action offre à Google une situation de monopole vis-à-vis de la mise en ligne de ces oeuvres, du moins pour un petit bout de temps, sinon pour de longues années... Suivant le point de vue optimiste ou pessimiste.
  • du point de vue du droit de la consommation, les lecteurs en ligne n'auront pas les mêmes garanties que les clients de librairies (ceci étant développé sur le blog d'origine, je n'entre pas dans les détails. Faites un effort et allez lire la traduction, que diable - ou même mieux, le texte original en VO ! )
  • du point de vue du droit de la propriété intellectuelle, un fonds de réserve est théoriquement réservé (pardon pour la redondance !) aux "parents" des oeuvres orphelines - sauf qu'étant donné qu'il est impossible de les retrouvés, cela revient à dire qu'ils ne toucheront jamais leurs droits !
  • du point de vue du droit civique, des tas de personnes à travers le Monde, sont concernés par cette loi, sans même le savoir. Ils l'ignorent totalement, mais je n'irait pas jusqu'à dire qu'ils l'ignorent joyeusement...
  • la procédure utilisée est une perversion du système, car elle n'est pas destinée à un cas de ce genre et met en danger le principe démocratique (bien que là, je trouve que l'auteur va un peu loin dans son jugement... Mais il faut être juriste pour comprendre.)


A ceux qui s'intéressent à ce genre d'actions collectives, je recommande une lecture qui m'avait passionnée lors de mes études de Droit :
La Transaction, de John Grisham.( l'auteur de La Firme, l'Affaire Pélican, l'Idéaliste, ...)


Une dernière question : rejoindrez-vous l'Armée des zombis..?

samedi 5 septembre 2009

retour sur la cartographie heuristique !

Les schémas heuristiques et autres MindMap semblent se développer plus vite que je ne le croyais sur le Net, et il semblerait qu'est en train de se former une certaine culture des schémas heuristiques.

Voici donc quelques liens que j'ai glanés ou découverts par hasard (vive la sérendipité ) :




http://www.petillant.com/ : le site expert de la carte heuristique ( Mind Mapping )

http://www.heuristiquement.com/ , un autre site de référence.

http://pratic.ens-lyon.fr/taxonomies/cartes-heuristiques : l'Ecole Normale Supérieure de Lyon propose quelques cartes heuristiques à propos des sciences naturelles.

http://neocogit.blogspirit.com/ blog sur les cartes sémantiques cette fois-ci (une variante donc, des cartes heuristiques)

http://www.thinkgraph.com/ et toujours ThinkGraph, le logiciel de cartographie heuristique
(voir mes billets précédents concernant la catégorie "cartographie conceptuelle" )..!

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et encore :

http://www.efh.fr/Decouvrir-la-demarche_r12.html : l'Ecole Française de l'Heuristique,

http://www.signos.fr/v2/portail~Definition-Carte-Heuristique~Carte-Heuristique.html, signos : formation à la carte heuristique et conceptuelle ; définition et utilisation de l'outil.

http://www.mapping-experts.fr/ blog international consacré aux cartes heuristiques, créé par l'École Française de l'Heuristique.

http://www.mindmanagement.org/ : site d'une association qui promeut l'heuristique.

http://www.ibermapping.es/index.php?option=com_content&task=section&id=3&Itemid=74, bibliographie à propos de l'outil qui sert pour apprendre à apprendre...

http://www.wikidraw.com.ar/Vinculo?uri=http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique, schéma heuristique sur le schéma heuristique ( si on peut parler de schéma méta-heuristique, ça doit être çà..! )

http://nathalierun.net/PenseeLibre/MindMapping/ : Et encore une définition... heuristique !


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Le blog s'améliore (un peu..!)

Je viens d'ajouter trois fonctionnalités : d'abord une liste de quelques blogs "automatiquement évolutive" ; je m'explique : les blogs sont classés dans l'ordre chronologique selon les dernières mises-à-jours et publications : donc vous aurez en tête de liste les blogs sur lesqeuls il y a les messages les plus récents.

Ensuite, j'ai enfin ajouté le widget permettant de s'abonner au flux de mon blog (pour les rares que cela intéresseraient !) et enfin, directement en dessous, quelques flux rss d'autres blogs. Pour ne pas encombrer, il m'a fallu faire une sélection drastique... Donc uniquement trois blogs ont été retenus, et j'ai privilégié le thème originel du blog - c'est-à-direla veille documentaire... Donc pas de BD, ...

Ceci dit, si cela fonctionne et que je reçois des demandes (ce doute je doute quand même un peu...) j'ajouterais une nouvelle colonne de widgets de lecteurs rss concernant les BD, voilà, vous êtes prévenus, si vous êtes flics, vous ne pourrez pas m'arrêter : car on n'arrête pas le progrès !

vendredi 28 août 2009

Les services de Renseignements du futur : la nouvelle culture identitaire !

En licence d'Histoire, on apprend des choses intéressantes ; par exemple en histoire des idéologies contemporaines, on a étudié la condition des étrangers en France... Il y a un moins d'un siècle ( c'est à dire dans les années 30 ) la condition principale, c'était d'être fiché dans ce qu'on appelait le "Grand fichier Central" de ce qui allait devenir plus tard les RG (les anciens Renseignements Généraux) en 1937.
Ce Grand Fichier s'est perdu durant la IIe Guerre Mondiale, puis a été (partiellement) retrouvé, dont une bonne partie chez les russes (qui nous y ont donné accès depuis quelques mois !) Seuls les étrangers qui étaient "fichés" pouvaient obtenir un titre de séjour, et ils avaient l'obligation de porter une carte d'identité (c'était, je le rappelle, à l'époque où les citoyens Français, eux, n'étaient pas obligés d'en avoir - et n'en avaient donc pas.)

Aujourd'hui, tout ça, c'est obsolète. D'abord, parce que tout est numérisé, ensuite parce que les gens se fichent eux-même joyeusement. Et dans un enthousiasme tout-à-fait candide !
Il suffit de se connecter sur Facebook pour avoir des fiches. Certains pensent que leurs données sont à l'abri, parce que les options permettent de régler quelles sont les informations visibles par les internautes. Les visiteurs n'ont donc accès qu'aux infos qu'on veut bien leur donner (dommage pour les sociétés de recrutement !)
Ils oublient de se poser une question pourtant importante : "mais alors, d'où viennent les courriels "spams" que je reçois à mon adresse électronique ?". Je les rassure, pas de Facebook : le site n'a pas de butg lucratif ou commercial (du moins pas encore... On se demande jusque quand ça va durer !) Le problème vient de ce que - à défaut de Facebook lui-même - des sites de réseautage social similaires ne se privent pas de faire parvenir vos infos à des "sociétés partenaires" (c'est-à-dire toute société qui soutient financièrement ce site - en clair il suffit de payer pour avoir accès à vos infos !)

Notez bien, cependant, que les dérives et les excès ne sont pas unilatéraux : ainsi je me souviens d'un affaire concernant Reseaucampus, un site de réseautage étudiant 100% français.
Des membres avaient envoyé des pétitions en masse afin de pourrir l'adresse courriel d'un des fondateurs-administrateurs du site, afin d'exiger de cacher leurs infos ! Pourquoi est-ce absurde, me direz-vous, que des gens veuillent protéger leurs données (alors que celles-ci n'étaient déjà visibles que des membres inscrits sur le site, s'ils réglaient bien l'option adéquate !) ? C'est pourtant ce que prône ce billet : faire prendre conscience aux gens qu'ils laissent traîner (quand ce n'est pas qu'ils les offrent généreusement !) leurs données personnelles !

...Oui mais :
1°/ Quand on s'inscrit sur un site de réseautage social, c'est pour faire des rencontres, c'est complètement antiproductif de s'inscrire sur un tel site, si c'est pour cacher ses infos à tous sans restrictions ! Autant ne pas s'y connecter. Si c'est juste pour se fabriquer un aide-mémoire personnel, un papier format A5, soigneusement rangé au fond d'un tiroir, c'est aussi bien. Un site de réseautage social sert, comme son nom l'indique, à mettre des gens en contact. Si vous ne voulez partager aucune info, à quoi ça sert ?
Ici, on tombe dans l'excès contraire : filtrer ses données personnelles - et être circonspect voire prudent - n'empêche pas de faire preuve d'un peu de logique et de bon sens : il y certaines infos qui ne valent rien. Si vous aimez regarder le foot à la télé par exemple, pourquoi cacher aux gens que vous venez grossir d'un milliardième la statistique des gens qui aiment effctivement ça ?

2°/ les infos sur ce site étaient, de toute façon, déjà protégées ( et même mieux que sur Facebook, proportionnellement !)

Notez qu'il y a des gens qui, eux, ont compris l'utilité de laisser traîner certaines infos, et font de la réclame pour leur boutique de laves-vaisselle en créant une fiche sur Facebook, c'est avant-gardiste !
Personnellement, je n'irais pas spécialement chez un boulanger qui habite deux fois plus loin de chez moi, juste parce qu'il a une page sur FB, mais bon, c'est de la psychologie d'entrepreneur, 'faut pas chercher à comprendre !

Et que diront-nous donc de Twitter, un site qui (à moi personnellement...) m'apparaît comme inutile, mais qui permet à n'importe quelle société (voire même une police étrangère, qui sait ?) de suivre au jour le jour vos passionnantes activités quotidiennes !
Oui, vraiment, on peut dire qu'aujourd'hui, le Grand Fichier Central est définitivement obsolète !
Je n'ai qu'une seule question : comment ferons les historiens pour consulter les archives et écrire leurs biographies des grands de ce monde, quand Facebook, Twitter & compagnie auront disparus pour laisser à la place à d'autres merveilles avant-gardistes que le ouèb du futur nous réserve..?

mercredi 26 août 2009

dimanche 23 août 2009

Le nouveau Prix Busiris de Maître Eolas

Parfois, je me contredit tout seul. Par exemple, il n'y a pas longtemps, je disais que je voulais boycotter Google ; j'y aie renoncé. D'abord parce que blogger.com, - le serveur de mes blogs -, appartient désormais à Google qui l'a racheté. Ensuite parce que j'ai finalement résolu de me construire un Google Reader, et c'est fantastique : je crois que ça va bientôt entièrement remplacer mon portail Netvibes. Je me suis même remis à la veille Juridique.

J'aime Google Reader, disais-je. C'est mieux que les agrégateurs Yahoo et MSN Live. Tout y est clair, on a les flux bien classés, par ordre chronologique, pour un confort de lisibilité optimale, on ne s'égare pas dans des méandres d'onglets..!

J'aime Google Reader. (Disais-je donc.) Tenez, ce matin, par exemple, sur quoi suis-je tombé ? Le dernier Busiris Award de Maître Eolas. Pour bien comprendre tout ce que ça peut signifier pour moi et pour vous, je vais devoir développer un peu ma ô combien intéressante vie privée (hum...)

Par exemple, parfois, je me prends pour un type intelligent. Parce que j'aime bien ratiociner. Comme je pense à beaucoup de choses (par exemple, à mes rêves de devenir un jour célèbre grâce aux réflexions bizarres qui me passent par la tête :D ), je me dis "qu'est-ce que je suis malin, tout de même, c'est vrai, ça, non ?"
Et là, bing ! au croisement des blogs que je suis depuis mes années de Droit, je tombe sur un billet dans lequel l'analyse dépasse tout ce que je pourrais jamais rêver d'être capable de dire (ou de penser.) Et il tombe directement sur ma page Google à moi.

C'est pour ça que c'est trèèèès bien, Google Reader : ça apprend l'humilité. On y rencontre des gens, qui, eux, savent vraiment analyser les propos de nos brillants hommes politiques et démasquerles propagandes absurdes autant qu'illogiques (oui, parce que quand vous lisez le texte de Franck Louvrier sous l'éclairage de Maître Eolas, juriste tout-à-fait hors-pair, vous vous demandez si George Boole lui-même ne se retourne pas dans sa tombe !! )

Pour ce texte sur l'un de nos sympathiques promoteurs d'Hadopi, c'est par ici !

jeudi 20 août 2009

Théodore Poussin de Franck Le Gall


Voilà une bande dessinée très rafraîchissante et qui change un peu des sempiternels thèmes de science fiction, de Fantasy ou d'enquête/action/espionnage/conspirations...
Il s'agit des tribulation d'un globe-trotter dans les années 20 et 30 dans les colonies Françaises d'Asie. exotique - dans le sens géographique du terme - et qui, pour une fois, ose s'apesantir sur la psychologie et la vie personnelle du héros, autrement que par le biais de dilemmes héroïco-cornéliens.

Théodore Poussin, employé dans les bureaux d'une compagnie marchande, voit un jour ses rêves de voyages se réaliser quand son supérieur décide de lui accorder un stage comme élève-commissaire...

Malheureusement, son destin, prenant la forme d'un étrange et énigmatique personnage -"Mr. Novembre", va lui jouer des tours, et Théodore ne pourra espérer revoir sa patrie normande avant de longues années. D'aventures en tribulations, de mystères en chasses aux trésors, d'accusations de crimes en enquêtes familiales, l'ami Théodore nous fera voyager d'un bout à l'autre de l'Indochine, et nous fera rencontrer de nombreux personnages bigarrés et haut en couleur, des pirates immoraux aux diplomates en passant par les transbordeurs de l'Océan Indien.

Avec un trait régulier et rond, Franck Le Gall nous conte les aventures originales et divertissantes de son héros, en citant allègrement les vers de Charles Baudelaire ou le journal de voyage de Théodore C. Le Coq.



vendredi 19 juin 2009

Facebook... Comment dire..?

Je ne me lasse pas de cette vidéo, aussi, étant un gars bien, je me décide à la partager ;-)


Facebook dans la réalité - Buzz


edit.: Cette vidéo, au-delà de son humour récréatif, est intéressante en sciences de l'info-com en tant que support de réflexion sur les comportements humains et sociaux sur Internet (en particulier les sites de réseautage social !)

samedi 13 juin 2009

Une explication convaincante

J'ai reçu récemment une réponse très satisfaisante à mon courriel adressé à La Semaine Juridique, je vous la livre donc ici :

C'est avec grand intérêt que j'ai pris connaissance de votre question, au sujet de la notion d'activité professionnelle des associations. Je tente de vous répondre, bien consciente que tout est discutable.
Certaines associations, effectivement, mènent des activités que l'on pourrait qualifier de non-professionnelles puisqu'elles consistent à organiser un loisir, exercé par des amateurs.
Une question qui se pose alors (parmi d'autres) est de savoir si les dispositions protectrices du Code de la consommation peuvent leurs être appliquées.
Ce que je critique dans mon article, c'est la transposition à des personnes morales de qualificatifs qui ne peuvent être attribués, à mon sens, qu'à des personnes physiques : il en va ainsi de la qualification de "non-professionnel", d'"amateur", mais également, au bout du compte, de la qualification de "professionnel". Je critique également le fait que les personnes morales bénéficient d'une mansuétude refusée aux personnes physiques.
Pour revenir au cas que vous envisagez : il me semble qu'une personne morale agissant dans le cadre de son objet ne peut être considérée comme "amateur" ; le droit doit, au pire, la qualifier de "professionnel". Peu importe que l'activité menée soit non rémunérée, voire désintéressée (hors du secteur marchand, disent les économistes). Dès lors, une association de généalogistes amateurs qui achète du matériel informatique, une association de théâtre amateur qui loue un local, peut à mon sens difficilement prétendre bénéficier des dispositions protectrices du Code de la consommation. En fait, la distinction que l'on peut rencontrer en droit des associations entre activités économiques ou désintéressées n'est pas similaire à la distinction faite par le Code de la consommation entre activités professionnelles ou non-professionnelles.
Avec mes respectueuses salutations
V. Wester-Ouisse
Hélène Béranger
La Semaine juridique Édition générale

Je remercie donc la rédaction de LexisNexis pour l'attention accordée à mon courriel, et pour avoir pris le temps de me répondre !
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vendredi 12 juin 2009

Cellule Poison / Ippo

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...Et pour commencer joyeusement, voici donc deux présentations :

POISON

auteur /dessinateur : Laurent ASTIER
éditeur : Dargaud.



Une série BD qu'on pourrait qualifier d'expérimentale, à cause de son ambiance chromatique particulière et de l'agencement des vignettes (la maquette à la fois très classique et très dynamique se révèle redoutablement efficace). Les illustrations rendent avec un aspect assez sombre et désespéré l'histoire de cette jeune inspectrice de police qui est intégrée dans une cellule de lutte contre le proxénétisme...


Ce style très particulier ne plaira sans doute pas à tout le monde, et certains seront rebutés par la ligne graphique adoptée pour la série, mais la plongée dans les abysses de la prostitution au coeur des rues de Lyon, en compagnie de cette femme flic en proie aux doutes et à la perte d'identité en fascinera beaucoup.

HAJIME NO IPPO

Pour conclure ce billet, une brève présentation d'un manga très intéressant :
Ippo - la rage de vaincre, de George (Jyōji) Morikawa.

Ici, foin de ninjas aux techniques de combat paranormales ou aux apprenties-fées dotées de pouvoirs surnaturels délirants ! Pas non plus de drame psycho-affectif à la Fruit-Basket... Ultra réaliste, ce manga narre le parcours d'un lycéen timide qui découvre la boxe et sa complexité. Et si vous croyiez qu'il suffisait de balancer ses poings dans la figure de l'autre comme une brute, ce manga va vous détromper en vous décrivant un univers sportif très technique et riche de stratégies variées et complexes.
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RECONVERSION

Durant les vacances, et même à compter de l'an prochain, je serais occupé par le boulot que vous savez déjà (pour ceux qui me connaissent). Ne me retrouvant donc pas en CDI, je n'aurais plus vraiment de motivation pour continuer la veille documentaire numérique ici.

Aussi ai-je décidé d'utiliser désormais ce blog pour parler de mes centres d'intérêts qui échappent à mon autre weblog (consacré à la ludologie et au cinéma) - c'est-à-dire les BD ( et les rares mangas nippons que je connais ), la philosophie politique et Surcouf ( le corsaire, bien entendu, pas la boutique d'ordinateurs !).

lundi 6 avril 2009

Penser l'école avec Gilbert Simondon, par Jean-Hugues Barthélémy

Je vous renvoie à cet article éclairant sur les besoins de réforme de l'école, une analyse non pas de la crise actuelle mais des moyens qu'il faudrait mettre en place pour la résoudre ;
Cette article confirme ( en partie, - car il s'agit de ma propre interprétation de l'article ) mon point de vue selon lequel la crise n'est pas structurel, mais procédural ;
c'est-à-dire que les parcours sont moins en cause que les méthodes d'enseignement.

la loi "hadopi" ( Vamp : the Requiem ) : the masquarade est passée...

On pourra dire que les débats furent intenses - tout au moins sur le Net, et ils risquent de durer encore quelques temps... Encore que, quand je parle de "débat", il faut savoir que la condamnation de cette proposition de loi était quasi-unanime - est soutenue non seulement par des regroupements de particuliers, mais encore par des éditeurs de logiciels libres, voir commerciaux, indépendants. Une partie du milieu professionnel a donc rejoint les usagers dans leur lutte contre cette loi, une lutte qui aura été vaine jusqu'à présent puisque la loi est passée...

Encore que (oui, j'aime le terme "encore" ) tout espoir n'est - peut-être - pas perdu de voir la loi reculer ( elle entre en contradiction avec des dispositions européennes qui ont été votées, ou pour certaines, seront votées bientôt, dans le domaine du droit de l'édition numérique et des téléchargements ).
On peut en réalité dire que la loi "Hadopi" a été voté à la va-vite, dans une sorte de course entre le Parlement Français et le Parlement européen, celui-là cherchant à prendre celui-ci de vitesse pour gagner quelques années durant lesquelles il pourra appliquer sa loi "Hadopi".

Adoptée le 2 avril, cette loi préconise donc une "riposte graduée" ( un concept OVNI dans le paysage du droit pénal Français..! ) et confère à un organisme indépendant ( le fameux HADOPI ! ) la prérogative de couper l'accès à Internet des usagers ayant pratiqué le téléchargement illégal.

Pour commentaire, j'aimerais revenir sur cette mesure, en citant un extrait d'article d'Astrid Girardeau :
« Christine Albanel déclarait : « cela n’empêche pas d’aller l’utiliser chez sa mère, sa copine ou sa grand-mère ». Rappelant l’intérêt « pédagogique » de la loi, la ministre de la culture estimait qu’« une amende serait gênante, car ça serait faire payer les jeunes alors qu’ils n’ont pas d’argent ». De même lors de la première séance à l’Assemblée, elle expliquait : « le choix de la suspension de l’abonnement à Internet de préférence à une amende a été choisie pour manifester très clairement la volonté du Gouvernement de décriminaliser le piratage ordinaire (..). Une sanction de nature pécuniaire aurait brouillé le message. » » ( cf. Hadopi : couic ou pas couic ? )

Cette disposition est doublement absurde. Certains députés ont tenu à cette loi en dépit de l'opposition d'autres députés ( qui étaient mieux informés que les premiers en ce qui concerne la culture numérique ! ) et du reste de la france, grooso modo.
En premier lieu - comme je l'avais déjà mentionné, et comme d'autres l'ont dit bien avant moi ! - parce qu'elle va couper l'accès à Internet du père et de la mère de famille dont l'enfant aura pratiqué un téléchargement illégal derrière leur dos, et tant pis pour les besoins professionnels d'accès à Internet des dits parents !
Ensuite parce que je n'arrive pas à voir l'aspect pédagogique d'une coupure d'internet si, comme le disait la députée, « cela n’empêche pas d’aller l’utiliser chez sa mère, sa copine ou sa grand-mère ».

En tout état de cause, la loi va devoir passer la deuxième chambre également, tout n'est donc pas perdu.

Vous pourrez trouver ici une analyse très pertinente de cette loi, ainsi qu'une sitographie sélective concernant la loi ( et qui justifie le fait que, - uniquement par paresse, je ne vous propose pas moi-même une sitographie ! )

les résultats des épreuves d'admissibilité au CAPES

C'est officiel désormais : je ne serais pas certifié cette année. Donc rebelote l'an prochain, et en attendant, j'ai déjà pris les premières dispositions pour trouver du boulot. J'ai déjà envoyé une candidature pour être vacataire l'an prochain.

J'attends aussi les résultats du deuxième concours, il se pourrait que j'intègre la documentation en fonction publique par une autre voie ( je ne serais pas dans l'enseignement, mais ça ne serait toujours que partie remise ! )

mardi 31 mars 2009

Internet : après le darwinisme et la loi de la jungle, c'est la loi de l'audience !

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Comment faire de l'audience sur son site ? Comment lui donner plus de visibilité sur la Toile ? Comment attirer des visiteurs ? Au-delà des sites professionnels à vocation et caractère économique, le web subit une course à la popularité et à la reconnaissance.

" Pour offrir une opportunité durable à votre site internet d’évoluer et de devenir un acteur incontournable du medium dans son domaine d’activité, il est nécessaire de construire une stratégie de communication en ligne ambitieuse qui fera la différence.
(...)
Pour être performante, une stratégie de communication en ligne doit être construite sur mesure (...) "

affirme l'agence Adequat-mkt sur son site.
De nombreux sites web se positionnent sur ce créneau et offre donc des services de communication, un secteur économique assez florissant ( peut-être moins actuellement, du fait de la crise bancaire ) :
deux exemples entre autres : le site "stratégies", et l'agence Oléa, qui s'intéresse à la communication politique.
Quant au site netPME, il nous donne de bons conseils pour rater son communiqué de presse, choisissant de retourner aux canaux de communication plus traditionnels.

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Fabrice Colin 2 : le retour ! ( et un renvoi vers le Théâtre et les SIC )

Hop ! pour commencer ce deuxième billet ( qui fait donc suite au précédent ! ) un lien vers le blog de Tibouline, la Tribu doc, où elle parle de Fabrice Colin ( cf. mes billets antérieurs à son sujet, ici et . )

Deuxième lien : sur mon autre weblog, j'ai engagé une réflexion à propos du théâtre et des sic. Ce n'est qu'une amorce, mais que je ne pense pas développer actuellement.... Il s'agissait principalement de jeter mes idées sur le papier - ou plutôt à l'écran ;-P
Mais j'espère pouvoir développer la réflexion plus tard, notamment, en comparant le théâtre avec d'autres médias..!

( ainsi que Plusieurs brèves info-doc ! )

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Toujours en panne d'ordinateur, mais l'oeil aux aguets, je profite de cet après-midi pour venir cliquouiller à l'IUFM et, accessoirement, dépouiller mes flux RSS.

Je commence donc par deux nouvelles dont on parle déjà sur le web, mais qui risque de faire parler d'elles encore un petit moment :

  • Encarta, l'encyclopédie numérique de Microsoft, s'apprête à fermer. Au-delà de la pathos exhibée par tous les gens effrayés par la "vague Wikipédia" qui apparemment brise tout sur son passage et met à mal les encyclopédies payantes - ( rappelons qu'Ehncarta, après avoir été vendu sous forme de CD-ROM est devenu une encyclopédie en ligne par abonnement ), quelques-uns, notamment sur le weblog des URFIST, se posent des questions plus pertinentes, concernant le modèle économique publicitaire qu'a pris le "web 2.0" ( sachant ce que je pense du concept de "Web2.0", vous comprendrez qu'il s'agit de toute façon, selon moi, du modèle économique du web...tout court. ). Cette nouvelle est donc très intéressante, puisqu'elle montre un double phénomène : d'abord, que la plupart des gens s'arrête à l'aspect "sensationnelle" de cette information pour s'émouvoir - qui avec enthousiasme, qui avec crainte - d'un phénomène très localisé ( Wikipédia, donc, que je me permets d'appeler ainsi parce qu'il ne s'agit toujours que d'un site parmi des millions - voire des milliards - même s'il reste un site de référence pour de nombreux internautes ! ) et ne peuvent ( ne savent ? ) pas dépasser ce stade de l'affect. Ensuite parce que cette news, apparemment banale, préfigure des problèmes que pourrait bien poser à l'avenir le modèle du web actuel, comme le mentionne de façon très pertinente le weblog des Urfist. Nous devrons un jour choisir clairement : soit une information de qualité professionnelle, traitée de manière optimale, mais qui redeviendra payante au vue du coût de l'information et du travail ; soit
    de conserver une information libre et gratuite, aux mains de tout-un-chacun, c'est-à-dire avec un fort taux de risque de perte d'informations ou une trop faible valeur ajoutée.
On en parle aussi ici :
blog de Kallirrhoé,
site du magazine L'Expansion,
article complémentaire de Libération éclairant le phénomène.

  • Après "Université : Les fainéants et les mauvais chercheurs au travail !" (dont je vous avais déjà parlé !), Pierre jourde, décidément très clairvoyant, nous abreuve à nouveau de sa verve, à propos de la manière dont on nous informe, dans La déréalisation de l'information. Bien que très orienté sur son sujet, et donc assez tranché ( peut-être pas autant que mon billet précédent sur la question, mais quand même...) elle est une base de réflexion de fond sur le thème de la rentabilité de l'information et le sensationnalisme dans lequel nos compères journalistes ont souvent tendance à tomber.

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lundi 23 mars 2009

politique de communication pour une communication politique..!

Luc Mandret nous offre un exemple réjouissant de stratégies de communication dans une affaire de lobbying politique de Dailymotion...

J'en profite pour mentionner également un exemple de charte de politique de communication, celle de l'Université de Laval

la propriété intellectuelle "for dummies"

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La loi Hadopi n'en finit pas de provoquer des réactions sur le web : je tombe par hasard sur un article très instructif qui ravira tous les néophytes en matière de droits d'auteur. Il s'agit d'un article du blog de Maître Eolas.

http://www.maitre-eolas.fr/2009/02/20/1321-les-droits-d-auteur-pour-les-nuls


...
A lire également, sur son blog, les deux excellents billets :
quelques-lecons-de-droit-et-meme-un-peu-d-economie-a-l-attention-de-luc-besson
et :
tout-le-monde-n-a-pas-le-talent-de-luc-besson

jeudi 19 mars 2009

diffusion de l'information : la loi du chaos ?

Je tombe sur cet article qui commence à dater un peu ( publié en janvier 2008 !), mais que je trouve amusant dans sa contradiction avec les préceptes de Wiener ( qui pensait que la communication dans la machine était là pour écarter l'entropie, c'est-à-dire le chaos ).

Or, les travaux des groupes de recherches OCCULT et PICASSO, décrits succinctement dans cet article, reposent sur la diffusion d'informations par un mode de transmission chaotique, la communication optique utilisée recouvrant un code d'amplitude variable, apparemment aléatoire. Je note au passage la confusion qui peut saisir le lecteur entre les notions de fréquence et d'amplitude ( je vous renvoie à votre site encyclopédique favori pour connaître la différence ;-) ..! )

En tout cas, chose essentielle dans notre (futur) métier :...
Ne pas confondre la diffusion, et... la diffusion !




En bonus, un lien vers un PDF très technique ( un cours de Michel Crucianu en 2001-2002 ) : http://cedric.cnam.fr/~crucianm/src/cti.pdf
si vous ne comprenez pas tout : rassurez-vous : moi non plus..!

Lettre ouverte à Lexis-Nexis - La jurisprudence et les personnes morales : commentaire à propos d'un article de LSJ

J'ai envoyé mardi dernier un courriel à Lexis-Nexis, le groupe d'édition des périodiques JurisClasseur, à propos d'un article de La Semaine Juridique :

Bonjour,

Je me permets de vous écrire car j'ai relevé dans l'article de Véronique Wester-Ouisse de La Semaine Juridique Edition Générale n°10-11 du 4 mars 2009 ( issn 0242-5777) (1) un propos qui m'a paru étrange.
En effet l'auteur y affirme, je cite : "les personnes morales [qui] par définition n'ont que des activités d'ordre professionnel". Elle ajoute plus loin "peut-on penser que des personnes morales puissent avoir des activités d'un ordre autre que professionnel ?".

Je m'inscrit pourtant en faux contre ce propos, puisque des associations déclarées ( de type "Loi 1901" ) (2) exercent souvent des activités non professionnelles ; il en va ainsi des associations de généalogie amateur, ou des troupes de théâtre amateur par exemple.

Ce n'est évidemment qu'un détail peu important, mais je tenais à attirer votre attention dessus.
Veuillez acceptez, messieurs, l'expression de mes meilleurs sentiments (etc.)

(1) il s'agissait de l'article intitulé "La jurisprudence et les personnes morales - du propre de l'homme aux droits de l'homme", p.15 du numéro cité.

(2) les associations type loi 1901 sont considérées en droit comme des personnes morales.

mercredi 11 mars 2009

hop : une petite brève concernant la loi Hadopi !

Sur son blog, Jacques attali a réagi il y a quelques jours à propos de la loi Hadopi ; je ne commenterais pas ce qu'il dit, car après les épreuves écrites, je suis assez à plat, et préfère garder le peu dénergie qu'il me reste pour le stage.

Je dirais simplement que j'adhère à sa position, mais avec circonspection.


http://blogs.lexpress.fr/cgi-bin/mt-tb.cgi/18922

mardi 3 mars 2009

Les écrits du CAPES-Doc dans deux jours : bien se préparer mentalement.

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Après-demain, on y est : le film d'horreur va commencer ! Et le pire, c'est que ce film sera tourné en intégralité IRL ( In Real Life, pour les non geeks c'est : Dans la Vraie Vie Réelle Qui Fait Mal et Qu'est pas Virtuelle Pour de Vrai ) : que ce sera le cauchemar éveillé !!


5 heures de stress le jeudi matin, et rebelote le Vendredi matin !! Les protagonistes survivront-ils à cette épreuve ?! Quel suspens, mes amis, que j'en ai peur du dedans de ma petite tête !! ( et que j'ai tellement peur que deux points d'exclamations ne suffisent même pas à exprimer l'état d'anxiété dans lequel je me trouve, OMGWTFBBQ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! )

De plus, je n'suis pas prêt !!!! Je suis sûr que j'ai révisé le mauvais châpitre !!!! Que j'ai intégré les méthodologies tout de travers !!!! Qu'il va y avoir un glissement de temps sur Terre*, qu'à rebrousse-temps, on sera le Vendredi 13, même si on est la première semaine du mois !!!! Que, par un paradoxe spatio-temporel, le temps va se désarticuler et va s'écouler deux fois plus rapidement que d'habitude, de sorte que je ne vais pas réussir à terminer, ne serait-ce que le premier exercice ( Après tout, depuis Marcel Aymé, on parle bien de "temps compressible" **) !!!! Et qu'enfin je vais me planter très pronfondément, comme le drapeau Américain sur la Lune en 1969 !!!!

Mais pas de panique : grâce à TonTon Edouard, vous allez avoir tous les trucs et astuces pour réussir le concours même quand vous êtes nuls !


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* Pour les incultes, Martian Time Slip ( Glissement de Temps sur Mars ), ainsi que Time Out of Joint et Counter-clock World, sont des romans de Ph.K. Dick.

** Lire la nouvelle "Le Décret", dans le recueil "Le Passe-Muraille"...


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The success-story for Dummies :







( ici, spéciale dédicace à Bac en Poche ! )


Et si tout cela ne suffit pas ?! Do not panic !!
Car il reste... La TAC-EU-TAC-EU-TIQU-EU du GENDAR-MEUUU !!! ***



...Et puis, pour garder l'moral ( 'faut toujours garder l'moral ), il est bon de prévoir une p'tite provision de saucissons..:



Car il ne faut jamais oublier de faire un entracte ! ( ou même deux, voire trois..! De manière à rendre le temps encore plus compressible ! )
... Et pour ça, pas de souci, j'ai mieux que du saucisson aux champignons, lardons et oignons ( c'est bon, mais ça colle au plafond ! ) : j'ai la meilleure recette de France et de Navarre..:



...Seul problème : je ne parle pas l'allemand de cuisine..!! Alors, solution de rechange, hop ! hop ! Vous m'invitez dans un Grand Restaurant !


Avec tout ça, vous êtes SÛRS ET CERTAIN(e)S de gagner ces épreuves les mains dans les poches, les doigts de pieds en éventail, oeil pour oeil sur la copie du voisin, et sans craindre d'avoir l'estomac dans les talons !!

Alors, on dit merci qui ?? [Tous en coeur] Merci EDOUAAAARD !!! ^^



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*** Alors, là, je ne vous ferais pas l'injure de donner la référence...






N.B. : Ce billet est dédié à CerberusXt !

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samedi 28 février 2009

journalisme : l'intention derrière la médiation de l'information ; et d'autres considérations (notamment le web2.0).

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Il est 2 h55 : insomnie. Et donc, comme je ne sais pas quoi faire, je me décide à écrire un nouveau billet, malgré la promesse que je m'étais faite de ne plus en écrire avant les épreuves écrites.


C'est parce que j'ai repensé aux médias et à la nécessité de former les jeunes à l'esprit critique. J'ai d'ailleurs repensé aussi aux blogs en tant que nouveau moyen d'expression, mais pour cette nuit, j'ai choisi de me pencher sur le premier sujet.

Comme ma vie privée n'intéresse que moi, j'arrête là mes considérations autobiographiques oiseuses, et je vous livre l'idée qui m'a traversé la tête :
elle se rattache à une discussion que j'ai eu sur un forum php il n'y a pas longtemps, à propos du JdR dans les médias ( ceux qui savent que signifie le sigle JdR sont des bienheureux. Les autres aussi, car ils n'ont pas besoin de connaître ce sigle pour comprendre la suite. Au reste j'imagine qu'ils sont relativement peu nombreux, je ne vous ferais donc pas l'affront de l'expliquer. )

Cette idée concerne l'instrumentalisation des médias aux fins d'influencer l'opinion des masses.
Je me suis dit que tout journaliste ayant ses propres opinions et cherchant plus ou moins à les faire prévaloir ( que ce soit de manière consciente - intentionnelle - ou inconsciente ) instrumentalise lui-même son moyen de médiation ( le journal dans lequel il écrit, la TV ou la radio, ... encore que pour la TV, les contenus et programmes des émissions étant rigoureusement contrôlés, ce doit être davantage difficile, mais cette "auto-instrumentalisation", n'est sans doute pas nulle pour autant..! ).

Mais j'étais, jusqu'à présent toujours dans l'idée que cette action d'influence ( je préfère ce terme à "manipulation", ce serait exagéré d'en parler - d'ailleurs, la notion d'influence est bien assez grave comme cela lorsqu'il s'agit de médiation de l'information - je ne parle pas d'influence littéraire ou artistique, qui est une bonne chose, mais d'influence informationnelle sur les opinions - ! )
Et je sentais qu'il y avait quelque chose de pourri dans cette idée : il doit bien y avoir quelques journalistes qui ont une éthique et une honnêteté intellectuelle suffisante pour ne pas vouloir influencer leurs lecteurs/auditeurs.
Mais cependant eux aussi ont des opinions qui doivent nécessairement teinter leur discours, quel qu'il soit, aussi désengagé et impartial soit-il...

Et là, bing : hier soir, l'idée m'est venue de rapprocher cette idée d'une des théories qu'on a mentionnées en cours ( avec M. Pascal Duplessis ) en sciences de l'info-com :
l'Ecole de PAlo-Alto qui pense que la réalité est resoncstruite mentalement par chacun. Chacun le perçoit donc d'une manière qui lui est propre. Et c'est exactement ça que recouvrait en fait mon idée, sans que j'en aie conscience :

En effet, un journaliste ne perçoit la réalité que de manière nécessairement subjective, d'après ses propres conceptions et ses reconstructions mentales. D'où le fait que, même de manière non-intentionnelle ou inconsciente, un journaliste ne sera jamais totalement impartial ; il y aura toujours un engagement plus ou moins profond, plus ou moins conscient, plus ou moins aiguë... Même avec la meilleure honnêteté du monde, même un journaliste de bonne foi va insérer, peut-être même à son insu, ses opinions dans ses articles ( ou ses émissions ), car il ne peut rendre compte de la réalité que d'après la manière dont il la voit et la perçoit...

voilà : une petite idée toute simple ( quand on connaît les SIC ), et beaucoup de bruits pour rien ( ou pour pas grand'chose, soyons indulgents envers moi ! ) mais j'avais envie d'en parler.



Je profite de ce billet pour revenir sur un autre sujet, concernant un article de blOgOnOisettes, posté hier :
je m'étais déjà exprimé, en des termes assez vindicatifs, sur la notion de web2.0, sur mon autre blog, je n'en pense pas moins aujourd'hui. Je suis toujours convaincu que ce concept de web2.0, n'est qu'une vaste plaisanterie orchestrée par quelques éditeurs pséialisés ( et comme par hasard américains, ceux qui sont les plus doués pour inventer des combines permettant de gagner des sous ! ) afin de vendre des bouquins, concept qui a ensuite été récupéré par une tripotée d'internautes qui trouvait ça "trop d'la balle", de toute modernitude, et que ça fait bien plaisir de participer à des sites collaboratifs et/ou de réseautage social qui sont trop tendance et à la pointe du progrès technologique.

Là, je me dois de signaler que je nie pas toutes les innovations récentes telles que les SGC collaboratifs ou la technologie RSS. Non, je suis parfaitement d'accord pour dire qu'il s'agit de grandes avancées du Net.

Ce que je rejette, c'est un concept dont personne ne connaît les caractérisations ( chacun ayant sa petite définition personnelle de ce qu'est le web2.0 ) et dont on aime se gargariser pour se dire qu'on est vraiment à la pointe. Cela fait des années que j'utilise Internet pour surfer sur le web. J'ai vu pas mal de sites et des choses intéressantes, j'ai constaté moi-même que certains usages avaient évolué. Ca ne justifie pas qu'on nous rebattent les oreilles avec une soi-disant "révolution planétaire du web".

Quand le web sémantique aura émerger, on pourraz reparler de cette histoire de web2.0. D'ici là, j'estime qu'on n'en est encore qu'au web1.5. Et encore.

Evidemment, je n'irais pas jusqu'à m'exprimer ainsi dans une copie de STD ( il faut savoir nuancer ses propos, surtout si on veut ne pas être recalé trop vite - quoique je pense que si on peut justifier de son avis, il est tout-à-fait possible de l'émettre, à condition de tomber sur un correcteur ouvert d'esprit, c'est un risque que je préfère ne pas courir ), mais ça n'en reste pas moins mon avis sur la chose.
Je le partage donc. Il est 3 h 43 ( faut-il préciser "du matin" ? ) , maintenant. Bonne journée à tous !
On se retrouvera quand j'aurais récupéré ma nuit blanche.

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lundi 9 février 2009

dernières brèves avant les écrits (3) : Wiki contre SPIP : systèmes de gestion de contenus ; et métadonnées

Eh bien, en réalité, ces deux sujets sont aussi éloignés l'un de l'autre que la famille des arthropodes et celle des lamellibranches, c'est dire !
Ils font donc tous deux partie de l'espèce des mollusques ( euh... je veux dire, de l'informatique ! ), mais ils sont clairement différents, même si les systèmes de gestion de contenus utilisent évidemment des métadonnées.

D'après wikipedia :

Un système de gestion de contenus ou SGC ((en) Content Management Systems ou CMS) est une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de site web ou d'application multimédia. Ils partagent les fonctionnalités suivantes :

  • Ils permettent à plusieurs individus de travailler sur un même document ;
  • Ils fournissent une chaîne de publication ( workflow )offrant par exemple la possibilité de mettre en ligne le contenu des documents ;
  • Ils permettent de séparer les opérations de gestion de la forme et du contenu ;
  • Ils permettent de structurer le contenu (utilisation de FAQ, de documents, de blogs, de forums de discussion, etc.) ;
  • Certains SGC incluent la gestion de versions.

Les SGC permettent de réaliser la gestion de contenu dans l'entreprise, il s'agit du ECM.

Après cette brillante définition, mon problème était de me demander si, tout comme SPIP ( j'y reviendrais plus tard ), le système wiki était un SGC... Apparemment, il s'avère que non, mais ce n'est pas certain - pas à 100% en tout cas - affaire à suivre, donc.

En attendant, quelques liens pour en apprendre plus sur les SGC :
  • pour ceux qui ont trop mal à la tête ce soir, le dicodunet est fait pour VOUS !


SPIP ( Système de publication pour l'Internet partagé - certains préfèrent dire Participatif ) est le SGC le plus populaire en France et dans les pays francophones ( plus de 500.000 sites utilisent le SPIP ! )

voici donc ( je vous gâte vraiment, ce soir ! ) une série de liens sur le SPIP, à commencer

Valà, valà : bonne lecture, on se retrouve après les examens !
Pour vous faire patienter, et en bonus (!), une vidéo sur les métadonnées à propos des photos :



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dernières brèves avant les écrits (2) : Fabrice Colin et Fantasy - suite et fin. Bernard Werber...

Oui, bon, je parlais de brèves, j'ai été obligé d'éditer deux fois le billet précédent pour le compléter, et je n'ai même pas encore terminé..! -hum...- Mais bon, ça va me détendre un peu des annales de rapports de jury, donc : continuons. Je vais commencer par vous offrir un second bonus ( oui, le premier était une critique d'un livre de Fabrice Colin, suivez donc un peu, encore une fois, lol ;-) ! )
Donc, voici un groupe de liens qui vous permettra d'en savoir plus sur ce "genre littéraire marginal" qu'est la fantasy ( "genre marginal" prffffffhéhéhé !
Quand on a entendu à la radio, il y a quelques jours, que ça représentait plus de 30% des ventes des librairies, on aurait envie de dire deux ou trois mots aux universitaires et à leur système de classement ! )

Bref, passons !
Voici donc ces liens pour votre culture personnelle ( et accessoirement de bonnes pertes de temps à les lire, parce que certains, une fois qu'ils ont commencé, ne peuvent plus les lâcher ! )

  • quelques blogs et sites amateurs ou spécialisés, passionnés, d'actus, etc...
  • sites de R2F2RENCE !!
    • Elbakin ;
    • forums de Khimaira, la revue de référence des littératures de l'Imaginaire ! ( je ne suis pas encore inscrit dessus, mais je sens que cette lacune ne va pas durer encore très longtemps..! )
Enfin, pour le dernier site de référence, j'en profite pour vous rediriger vers une critique que j'ai écrite récemment sur l'un des derniers livres de Bernard Werber : Paradis sur Mesure.
Il s'agit des Sentiers de l'Imaginaire.

Après cela, vous pourrez vous attaquer avec sérénité à n'importe quel ouvrage de fantasy, et, surtout, apprécier Fabrice Colin, tout autant que les étudiants-docs de ma promo Gaugenard


Et à propos de la low-fantasy, petit retour en arrière :

Snorri vient de poster :
Euh..... la high-fantasy, c'est quand les persos peuvent voler. C'est pour ça que ça se passe en altitude.

Et la low-fantasy, ben, c'est plus terre à terre.
.
.
.
.
ok, je retourne à mes rétroclones...




A propos de Fabrice Colin, on en parle aussi ailleurs... et au-delà !




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dernières brèves avant les écrits ! métadonnées, Fabrice colin, genres littéraires "marginaux", systèmes de gestion de contenus

Et voilà : dans moins de trois semaines, c'est les écrits. Mais ce soir, je quitte les annales de rapports de jury ( merci le C.R.D. !! ) pour retrouver quelques brèves ( ou articles plus longs..! ), certaines d'actualité info-documentaire, d'autres littéraires, ou d'archive, ou info-doc tout court.

En premier lieu, petite réflexion sur notre rencontre il y a une semaine ( presque ) avec Fabrice Colin : il ne s'agira pas d'un compte-rendu, ni d'une biographie de l'auteur, mais simplement d'un petit apport sur l'un des points soulevés dans la discussion avec lui :
les genres et sous-genres de la Fantasy/S-F. Ce n'est pas le seul sujet qui a été abordé, et l'on a, entre autres, parlé des aspects économiques du métier ( oui, parce qu'on peut faire les hypocrites et dire que l'argent n'est pas le plus important dans un métier d'art, il n'en reste pas moins que la plupart des auteurs espèrent être tôt ou tard connus, et reconnus, afin de pouvoir vivre de leur plume. D'ailleurs, la plupart préfèrent être reconnus tôt, plutôt que tard, mais revenons au sujet, et arrêtez de vous disperser, je vous prie. )

De mémoire, donc, Fabrice Colin définissait le Fantastique comme un genre dans lequel le paranormal et l'illogique fait irruption dans la trame de la réalité, sans être expliqué(e)s. Ce sont souvent des histoires qui jouent sur la peur ( survival-horror, littérature d'épouvante, ... ),
la Fantasy, c'est un genre où la magie fait partie intégrante de la réalité, et dans lequel ses mécanismes sont expliqués, enfin, la science-fiction se déroule dans un futur plus ou moins proche (ou lointain ) dans lequel des notions et un lexique ( pseudo-)scientifique expliquent comment fonctionnent les machines et appreils utilisés au cours d'aventures plus ou moins intenses.
Comme disait, Terry PRATCHETT, "la science-fiction, c'est la fantasy... avec des boulons !"


La science-fiction, c'est la fantasy avec des boulons ?

Oui, mais... problème : toutes les oeuvres de science-fiction ne sont pas "pseudo-scientifico-technologique" : Dans le cycle principal de Frank HERBERT ( Cycle de Dune ), certains appareils technologiques sont bien mentionnés, ici ou là ( le récupérateur des eaux corporels usés au tout début du tome 2, par exemple ! ) mais ils ne représentent qu'un place minime dans l'oeuvre qui est avant tout une fiction politique.
C'est encore plus flagrant dans les oeuvres de Philip K. DICK, qui se préoccupe plus de problématiques métaphysiques ou ontologiques que de technologie et de science : les personnages qu'il décrit se débattent dans un monde qui leur échappe, - ou pire les oppresse, alors que leur perception du réel est, au mieux trompée par des apparences, au pire manipulée par des forces invisibles, inaccessibles ou mystiques.

Que dire encore du Cycle d'Hypérion de Dan SIMMONS : si les personnages voyagent dans un vaisseau spatial, on se préoccupe davantage de leur passé et de leur vie sociale et affective, qui influence leur psychologie et leur comportement présent, que des technologies spatiales...
Que dire enfin d'un H.P. Lovecraft, qui, s'il écrit principalement dans le registre de l'horreur-fantastique ( dans un style tellement talentueux et halluciné que vous n'arriverez plus à dormir la nuit, une fois l'avoir lu ! - vous pouvez aimer ou détester, mais vous ne pourrez pas rester indifférent ! ), a pris en compte des modèles de physiciens dans ses histoires, et dont l'univers prend place dans un système astronomique complexe issu des dernières découvertes scientifiques de l'entre-deux guerres ( la plupart des puissances indicibles habitent dans les espaces entre les espaces, c'est-à-dire entre les galaxies ! ; se référer notamment à la nouvelle " La Couleur tombée du ciel (The Colour out of Space, 1927) ") ?

On peut également évoquer certains sous-genres de la S-F qui se rapproche plus de la sociologie ou de la fiction politique, que scientifique et technologique : l'uchronie ( un événement du passé a été modifié, et l'on va donc imaginer comment serait notre présent et notre futur en conséquence ), l'utopie, l'anticipation sociologique, ...

Il reste bien un certain Isaac ASIMOV, qui, me semble t-il ( ! ) a écrit de nombreuses histoires de robots, ou sur la robotique, mais s'il s'impose comme l'une des figures majeures de la S-F, il n'en est pas l'unique représentant !
A cela peut-on aussi ajouter quelque précurseur du courant cyberpunk : l'écrivain William Gibson, et plus particulièrement de son roman Neuromancien (1984)...



La fantasy et ses sous-genres : des classifications controversées

J'ai récemment participé sur Casus-NO, un forum de jeux de rôles, à une discussion sur la low-fantasy.
Discussion intéressante, dont il est ressorti que :
Meta a écrit:
Tout ça pour dire que le terme low/high fantasy a été créé assez récemment, ce qui signifie qu'on peut encore le définir comme on l'entend au fond, tant qu'un consensus ne s'est pas déterminé autour du terme, et ce de façon arbitraire, par commodité de distinction/reconnaissance.

Ce qui ne va pas m'empêcher d'entrer plus avant dans le détail.
On retiendra donc que :

  • des composantes de fantasy classiques (races , magie etc ...) mais sans que la magie soit omnipresente,
  • On s'est demandé si le fameux Seigneur des Anneaux de Tolkien entrait dans cette catégorie,
  • c'est "un monde médiéval, différent du notre, mais très réaliste, juste relevé de quelques touche de magie / de féérie."
  • et surtout un univers où il n'y a pas une tour de sorcier dans chaque village, où il n'y a pas de boutiques d'objets magiques, ou chaque objet magique est rare et unique...
  • Un certain Philippe Tromeur a déclaré que "Pour ma part, j'évite d'employer des anglicismes, mais j'ai toujours interprété la "low-fantasy" comme une absence (ou extrême rareté) de créatures magiques et de lanceurs de sorts. Un peu comme l'antiquité tardive fantasmée au moyen-âge (le mythe arthurien, Beowulf, etc.)."
  • Un univers low-fantasy ça peut être un univers où les composantes du med-fan sont moins présentes (la magie, les elfes, les dragons...) que dans les univers plus classiques.
  • Ça peut aussi impliquer une notion de puissance de ces composantes, par exemple des elfes qui ne vivent pas des millénaires, des dragons qui relèvent plus de la bête sauvage que du sage à écailles volant, et une magie trouvant vite ses limites...
  • Un non moins certain Meta a précisé que "Pendragon en mode Chrétien de Troyes
    Le trône de fer ( de George Martin, pour ceux qui ne connaitraient pas ! ) sont des exemples de Low Fantasy." et s'est interrogé sur le cas de "Conan".
  • Harry Potter c'est spécial, c'est un peu Ars Magica de nos jours avec une magie moins subtile. Docteur Green
Je vous passe sept pages de discussions ( en deux jours, je crois que c'est une sorte de record forumesque ! ) et j'en arrive à quelques considérations qui peuvent faire avancer notre réflexion sur le sujet :

edophoenix a écrit:
AAAAAAA !!! Les fous ! Je m'absente deux jours de ce thread, je reviens, et il y a 6 pages de plus !! Choqué !
( mais chez quels sortes de branques suis-je donc tombé ??! )



Philippe Tromeur a écrit:
Je crois que c'est dans le Que sais-je ? consacré à la SF que j'ai trouvé les définitions qui sont à-peu-près celles-ci :
- dans la science-fiction, on ne trouve que des événements plausibles par rapport aux règles du monde
- dans le fantastique, un/des événément(s) impossible(s) mettent à mal les règles du monde (généralement c'est cette "rupture" qui est au coeur du récit, notamment dans le cadre de nouvelles)
- dans le merveillleux, ce qui est possible / plausible est redéfini : le monde est géré par des règles différentes du nôtre


Maarant, c'est, avec d'autres mots, ce que nous disait l'autre jour Fabrice Colin, lors de notre rencontre organisée par la formation...


Nolendur a écrit:
Une petite remarque en passant, juste pour sortir du cadre de nos réflexions personnelles CasusNOiennes :

Je ne sais pas si j'adhère à ce point de vue, mais quand on recherche un peu sur le net, on s'apperçoit que l'écrasante majorité des gens qui expriment un point de vue sur la différence entre high et low fantasy considèrent que la différence tient en l'existence ou non d'une lutte entre le Bien Légitime et le Mal Ultime.

En fait, la tendance est de définir la High Fantasy comme le récit d'une lutte entre le Bien et le Mal dans un univers imaginaire imprégnée de magie, et de mettre dans la Low Fantasy tout ce qui n'est pas de la High Fantasy. La Low Fantasy se caractérise alors souvent comme un genre "Fantasy" dans lequel les héros on des moralités "en nuances de gris".

C'est assez loin de l'axe de réflexion que l'on développe sur ce thread depuis le début.




J'aime bien, c'est un point de vue original Trop content enfin, différent de ce qu'on disait jusque là, en tout cas !



Pollux a écrit:
puis je me permettre un assertion?

il semble qu'il y ait confusion entre les champs "heroic" et "fantasy"

(...) on peut parfaitement etre en high heroic / low fantasy et vice versa ...

donc sur une echelle de 1 a 3, avec d'un cote l'heroisme [ou l'Epic, mot lui aussi a la mode] et de l'autre le fantastique

(...)



Génial cette échelle ! Content


A quoi, un certain :
Marchiavel a répondu :

Effectivement, elle est terrible, mais je la verrais bien avec un barreau de plus...

Héroïsme :
0 : Nul. Des M. et Mmes Tout-le-monde
1 : Faible. Figures héroïques, héros populaires.
2 : Modéré. Personnages "plus grand que nature" (pulp)
3 : Elevé. Personnages surhumains (épique)

Fantastique :
0 : Nul. Historique, réalisme
1 : Faible. Surnaturel possible, mais secret.
2 : Modéré. Merveilleux, surnaturel avéré, magie faible
3 : Elevé. Magique, magie puissante pouvant changer les règles de l'univers.



Mais là : attention, cette échelle qui va de O/O à 4/4 sert pour estimer les oeuvres d'heroic-fantasy, pas de low-fantasy ( suivez un peu, que diable ;-) ..! ), mais je reviendrais synthétiquement sur cela à la fin de cet article ( qui tend à devenir monstrueux, alors que j'avais prévu d'en faire une brève... C'est horrible, mais ça ne fait rien : continuons. )


A noter également que l'idée soulevée par Nolendur a été très controversée ( lui-même ne l'ayant mentionnée que pour faire avancer la réflexion, mais n'y tenant pas plus que cela... ) pour diverses causes, et même des causes diverses ( et variées ) :

  • ( un certain Dadoumaster : ) "Effectivement, je plussoie. je trouve que c'est une bonne voie de réflexion. donc univers manicheen (LotR, Willow, D&D) : High Fantasy.
    Univers moins tranché et plus subtile dans les perso (Trône de Fer, etc) : Low Fantasy.
    je sais pas si c'est parfait, mais c'est une bonne manière de voir les choses, je trouve."
  • un certain selpoivre : "ça montre vite ses limites cette classification quand même : par exemple, Warhammer devient assez dur à placer avec son univers aux concepts manichéens mais ses persos tout en nuance..."
  • un certain kobbold "(...) trouve ça, justement, super réducteur et manichéen...
    Pour [lui], Willow, ça n'est pas de la High fantasy, loin de là.
    A ce moment là, Lady Hawk c'est de la high fantasy... alors que non.
    Par contre ça montre bien que la plupart des récits high fantasy, par essence, atteignent une échelle épique, et posent une base de lutte du bien contre le mal."
  • ( le certain) Meta réplique que "(...) Au passage, ça me rappelle les forums de SF où les threads essayant de définir la limite entre SF et space-opera ou fantasy finissent en flamewar ou trolling Docteur Green "

Anecdote du jour : ( le certain) Nolendur a fait, au cours de la discussion, une confusion entre low fantasy et light fantasy ( qui désigne la fantasy humoristique, comme celle de Terry PRATCHETT, par exemple ! )


Pour finir, donc, comme promis ( suivez donc un peu, que diable ;-) ! ), un petit tour d'horizon des sous-genres de la fantasy ( liste non-exhaustive ! ) :

  • la low/high fantasy,
  • la dark fantasy, est différente de la littérature d'épouvante /survival-horror, mais n'en décrit pas moins des univers sombres, violents, désespérés, pessimistes, où les notions mêmes de "bien" et de "mal" sont remises en question. ( si vous voulez vous adonner à la philosophie à quatre sous, non disons plutôt à deux ronds..! - c'est le bon genre ! )
  • l' heroic-fantasy : insiste sur le côté épique et homérique des aventures du héros, qui combat des armées entières au cours d'une geste héroïque pour sauver le monde entier - si ce n'est pas l'univers, et n'est-ce pas courageux et admirable, ça, madame ?
  • l' urban Fantasy ( ou Fantasy urbaine ) : décrit une magie habitant les villes, une sorte de dichotomie entre civilisation ultra-urbanisée et forces surnaturelles. Le Dernier Magicien de Megan Lindholm ( alias Robin Hobbs ) en est un très bon exemple, mais il en existe beaucoup d'autres : c'est le genre en vogue, en ce moment !
  • Allez, je vais compter le steampunk, qui n'est pas nécessairement fantastique/merveilleux ( la magie n'y a pas toujours sa place ), mais dans lequel on trouve pas mal de livres mêlant magie et machines à vapeur ( le livre de Fabrice Colin, Le Réveil des Dieux, en est un exemple, - mais ce n'est pas le livre le meilleur qu'il ait écrit je trouve ! J'ai été un peu déçu, alors que d'autres m'ont plu. )

En bonus, une critique du dernier livre cité, que j'avais posté sur le même forum :





Récemment, et dans le cadre de ma formation à la littérature-jeunesse, j'ai lu Le réveil des Dieux de Colin : il s'agit d'un roman pour adolescents, et d'une uchronie steampunk qui se déroule au Japon, occupé par les anglais. Le personnage principal est un jeune lycéen Anglais qui enquête sur une affaire de conspiration menée contre son père, ainsi que sur une menace très grave - d'ordre apocalyptique - pesant sur la ville...


Attention ! mon avis est très subjectif :

La première partie du livre ne m'a pas plu du tout ( spoilers inside ) :


  • Je trouvais que c'était du "mauvais" steampunk. On présente par exemple la découverte d'un minerais, l'anthélium, qui serait arrivée sur Terre par une météorite écrasée en Angleterre ( si je me souviens bien ), et dont les propriétés sont magiques.
    C'est l'aspect principal du côté "uchronique steampunk", car les conséquences de la découverte de ce météore vont modifier le cours de l'Histoire.

    Le problème, c'est qu'on n'apprend pas grand'chose sur ce minerai mystérieux : "plouf", il arrive sur Terre à ord du Météore, "paf" il est récupéré par le Gouvernement Anglais, "Boum" ils vont l'implanter dans le crâne de certains agents secrets, et voilà, en n'en sait pas beaucoup plus ; ça tombe du ciel, si je puis dire, littéralement.

  • Le personnage principal va se rendre dans divers endroits de la ville, mais il semble en fait errer sans but, complètement perdu, pendant toute la première moitié du roman : on ne comprend pas pourquoi il se rend dans tel et tel lieu, pourquoi il va d'un endroit à l'autre, il semble très motivé pour résoudre son enquête, mais en même temps ne fait pas grand'chose pour y voir clair, se contentant de vagabonder dans divers lieu. C'est un prétexte pour nous balader dans Tokyo.

  • l'ambiance japonaise est mal reconstituée, je n'ai pas eu l'impression, dans cette première partie, de me trouver à Tokyo. Sauf au tout début où est décrite une attaque de Ninja, on se croirait dans une ville... anonyme. Plus ou moins.



Mais attention ! La deuxième et troisième partie, par contre m'ont botté les fesses de l'imagination que c'en est devenu un peu plus intéressant !!



  • Les Esprits de Tokyo nous apportent certains éclaircissements, et certaines réponses
  • Le brouillard se lève un peu, on y voit plus clair, on commence à suivre l'histoire et l'action s'accélère un peu.

  • ... Donc, on s'ennuie beaucoup moins !!
  • De nouveaux personnages, assez sympathiques viennent rejoindre notre héros.

  • On a bien plus l'impression d'être au Japon, à Tokyo



Une collègue, qui l'a lue aussi, ma dit que pour elle, c'était l'inverse : elle avait bien aimé le début, été déçue par la fin.
comme quoi, c'est une histoire de goûts, et tous ils sont bien gentiment dans la Nature, et comme il y en a pour tous, tout va bien Gaugenard

mon verdict : Je reste dubitatif sur ma lecture, mais il y a une très bonne raison à cela (!) :
c'est un roman-jeunesse, pour les ados. Ca fait longtemps que je me suis habitué à d'autres lectures ( genre Umberto Eco ou Hannah Arendt... ) donc il est normal que j'ai été un peu déçu de ma lecture !

Pour vos fistons - ceux du moins, qui aiment la fantasy exotique -, ce livre sera sans doute très bien, entre de bonnes mains clin d'oeil clin d'oeil




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