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mardi 31 mars 2009

( ainsi que Plusieurs brèves info-doc ! )

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Toujours en panne d'ordinateur, mais l'oeil aux aguets, je profite de cet après-midi pour venir cliquouiller à l'IUFM et, accessoirement, dépouiller mes flux RSS.

Je commence donc par deux nouvelles dont on parle déjà sur le web, mais qui risque de faire parler d'elles encore un petit moment :

  • Encarta, l'encyclopédie numérique de Microsoft, s'apprête à fermer. Au-delà de la pathos exhibée par tous les gens effrayés par la "vague Wikipédia" qui apparemment brise tout sur son passage et met à mal les encyclopédies payantes - ( rappelons qu'Ehncarta, après avoir été vendu sous forme de CD-ROM est devenu une encyclopédie en ligne par abonnement ), quelques-uns, notamment sur le weblog des URFIST, se posent des questions plus pertinentes, concernant le modèle économique publicitaire qu'a pris le "web 2.0" ( sachant ce que je pense du concept de "Web2.0", vous comprendrez qu'il s'agit de toute façon, selon moi, du modèle économique du web...tout court. ). Cette nouvelle est donc très intéressante, puisqu'elle montre un double phénomène : d'abord, que la plupart des gens s'arrête à l'aspect "sensationnelle" de cette information pour s'émouvoir - qui avec enthousiasme, qui avec crainte - d'un phénomène très localisé ( Wikipédia, donc, que je me permets d'appeler ainsi parce qu'il ne s'agit toujours que d'un site parmi des millions - voire des milliards - même s'il reste un site de référence pour de nombreux internautes ! ) et ne peuvent ( ne savent ? ) pas dépasser ce stade de l'affect. Ensuite parce que cette news, apparemment banale, préfigure des problèmes que pourrait bien poser à l'avenir le modèle du web actuel, comme le mentionne de façon très pertinente le weblog des Urfist. Nous devrons un jour choisir clairement : soit une information de qualité professionnelle, traitée de manière optimale, mais qui redeviendra payante au vue du coût de l'information et du travail ; soit
    de conserver une information libre et gratuite, aux mains de tout-un-chacun, c'est-à-dire avec un fort taux de risque de perte d'informations ou une trop faible valeur ajoutée.
On en parle aussi ici :
blog de Kallirrhoé,
site du magazine L'Expansion,
article complémentaire de Libération éclairant le phénomène.

  • Après "Université : Les fainéants et les mauvais chercheurs au travail !" (dont je vous avais déjà parlé !), Pierre jourde, décidément très clairvoyant, nous abreuve à nouveau de sa verve, à propos de la manière dont on nous informe, dans La déréalisation de l'information. Bien que très orienté sur son sujet, et donc assez tranché ( peut-être pas autant que mon billet précédent sur la question, mais quand même...) elle est une base de réflexion de fond sur le thème de la rentabilité de l'information et le sensationnalisme dans lequel nos compères journalistes ont souvent tendance à tomber.

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